31 janvier 2006

Rétro : Juin : Du live!

Les jours rallongent, les températures remontent, ça sent la période estivale. Pour me mettre en jambe, je vais voir Jim Murple Memorial à l'Escapade. Encore une fois, la salle est bondée et Inspector Gadget (en référence à Lee Scratch Perry) chauffe tout ce petit monde avec un reggae bien roots. C'est pas trop mon truc, mais ça se laisse écouter agréablement. Avec Jim Murple Memorial, c'est un plongeon dans les 50's assuré. Du ska, du rythm'n'blues, du rocksteady, les sept musiciens alignent les standards du passé impeccablement et mettent la salle en ébullition. Y'à pas à dire, c'est dans les vieux pots qu'on fait la bonne soupe.
Pour la fête de la musique, je choisis l'expatriation. Enfin, toute relative. Je me retrouve à Grenay (entre Lens et Béthune) pour un concert de Stocks lui aussi particulièrement torride. A voir Christophe Marquilly balancer ses riffs et soli aux réminiscences zz topiennes (et un néologisme, un) évidentes, je me dis que passer à côté du renom d'une grande carrière, ça tient peut-être à peu de chose. Mais leur interprétation de "la Grange" n'a pas à rougir de l'original.

Roots and soul.


Jésus fait du reggae. Si, si, je l'ai vu...


Ça c'est un ampli vintage. Un vrai.


Les musiciens de Jim Murple Memorial vivent leur musique.


Du bois, six cordes, une bonne dose de talent, c'est ça Christophe Marquilly.

Rétro : Mai : Allez... Luia!!!

Une semaine et demi sans écrire une ligne, vous appelez ça comment? De la paresse? Ben non, j'ai des circonstances atténuantes. Le décès de ma grand-mère le 18 janvier, une vilaine grippe qui me cloue au lit et voilà, le blog est en friche. Bon maintenant que les microbes me foutent la paix, je vais continuer et finir cette rétro.
Mai, le mois de Marie et des communions. Cette année dans la famille, c'est au tour de ma nièce. Et c'est reparti pour les traditionnelles photos avec le missel, le cierge et tout le toutim. Mais j'ai quand même réussi à m'amuser un peu.

Ça ne se voit pas, mais Audrey (la communiante) commençait à en avoir un peu marre de prendre la pose. Mais quand on veut devenir une star, faut assumer.


Une communion, ça peut être rock'n'roll.

19 janvier 2006

Rétro : Avril(2) : La tete dans le pano

Ah, la nostalgie de l'argentique. Le grain de la Tri-x qui t'explose à la figure une fois trempée dans la "soupe". Les soirées passées à s'acharner sur l'agrandisseur pour sortir des tirages qui feront baver d'envie les copains. Al'époque, nous étions des intégristes du plein cadre. La bordure noire était la garantie d'une image non recadrée. Le numérique a fait joyeusement sauter tout ça. A nous le panoramique et les cadrages déjantés. J'avais tenté le coup à Venise (je vous montrerai ça un de ces jours, si vous êtes sages), j'ai récidivé sur les Enchanteurs. Et voila le résultat. Si vous aimez, dites-le. Si vous n'aimez pas, svp, dites-le aussi.

La Ruekétanou, c'est une histoire d'amour avec le public.


Olivia Ruiz dans ses oeuvres.


La musique? Tout est dans les pieds...


La musique? Tout est dans les pieds... (bis)

15 janvier 2006

Rétro : Avril : L'enchantement continue

Avril commence bien. Olivia Ruiz est en concert dans le cadre des Enchanteurs. Je suis curieux de voir sur scène cet Objet chantant non identifié qui passe à la Star Ac et sort un CD fait en collaboration avec Juliette ou un ex-VRP. Un mélange foutrement détonant qui ravit une partie des spectateurs du centre Léo-Lagrange de Noyelles-Godault et laisse les autres de marbre. Mais il est clair que la donzelle se fout pas mal de plaire au plus grand nombre. Elle trace son sillon et qui l'aime la suive! Scéniquement, ça assure. Olivia a bien retenu les leçons du château. AMHA, on n'a pas fini d'entendre parler d'elle.
Une dont on ne parlait plus guère, c'est Jill Caplan. Loin des plateaux télé, elle continue son petit bonhomme de chemin qu'elle parsème de sympathiques petites galettes. Toujours dans le cadre des Enchanteurs, elle est à Rouvroy pour un concert chaleureux, décontraté et un peu intimiste. A ses côtés, un autre "revenant" Jean-Christophe Urbain, ex-Innocents. Ça fait pas de mal un peu de fraîcheur dans un monde brutes.
Le festival se poursuit avec des grosses pointures. A Grenay, Rachid Taha fait le minimum syndical. Faut dire qu'il avait pas franchement l'air dans son assiette... Par contre, à Hénin-Beaumont, Dolly assure. Les Nantais ont beau être devant un public acquis à leur cause, ils ne font pas dans la demi-mesure.
Le final des Enchanteurs, c'est un festival dans le festival. Tous debout, puisque tel est son nom, se veut un rassemblement de musique et d'idées. Pendant les changements de scène, ça discute ferme dans les stands sur l'état du monde. Et ça permet de rêver à des lendemains qui chantent. Côté chanson, on est gâté. Un sacré cocktail mariant le folklore polonais de Sonora (Des papys qui n'en revenaient de l'acceuil qui leur était fait), le punk-surf rock boosté à l'adrénaline de Obdurates, l'étonnant rap-raï de MAP, le reggaae-ragga de Kana et le melting-pot de la Rue Kétanou.
Je finis le mois en roue libre en passant au salon Auto mobiles au Grand Palais de Lille. Quelques belles bêtes sont présentes (Ferrari 550 Maranello, Mercedes Mc Laren SLR), mais pas franchement mises en valeur. Du coup, mon oeil s'attarde sur des productions plus communes.

Faut pas rêver. Celle-là, on ne pouvait pas l'essayer.


Qui a dit que la Mégane était une voiture ordinaire?


Jill Caplan. Un concert intimiste, une lumière... intimiste.


Si vous ne le saviez pas encore, Olivia Ruiz ne dédaigne pas bousculer les conventions. Surprenant et fun.


Mika, le regretté bassiste de Dolly. Il disparaît dans un accident de la circulation quelques semaines après le concert héninois.

13 janvier 2006

Rétro : Mars(2) : Enchanté!

Mars, le mois du printemps. Les p'tits zoziaux se réveillent et se metttent à chantonner à tout-va. Ils ne sont pas les seuls, car c'est aussi le moment du festival des Enchanteurs. C'est la sixième édition de ce festival de découverte de la chanson francophone qui se déroule dans la région de Lens et présente la particularité de se dérouler aussi bien dans des salles de spectacle que dans des bistrots. L'édition 2006 aura lieu du 16 mars au 21 avril. Pour tout renseignement, contacter l'association Droit de Cité au 03 21 49 21 21.

Oscar Beeck est Belge. Qui l'eut crû?


Lulu, un groupe qui aime les rimes en u (c'est eux qui le disent), ont ouvert le festival. Formule mini (3 musiciens sur scène), plaisir maxi. Pour les amateurs de bons mots et d'intelligence musicale.


Les Croquants. Un duo qui a compris le sens du mot reprise.


Comme tous les gens de scène, les musiciens ont leurs gri-gri et leurs superstitions. La preuve avec les Femmouzes T.


Les Croquants, bis. Aussi à l'aise à la scène qu'à la ville. Euh... non. Qu'au bistrot.

12 janvier 2006

Rétro : Mars : Ten Little Indians

Le hasard est parfois (ou souvent?) facétieux. L'intitulé de cette rétro est en fait le titre d'une chanson des Yardbirds avant que le groupe ne sombre corps et bien et que les morceaux soient récupérés par Jimmy Page pour en faire Led Zep. En début d'année dernière, ce morceau m'était retombé dans l'oreille. Avec un sacré sens de l'à-propos puisque j'ai commencé le mois au Disney Village pour une convention de commerciaux d'un constructeur automobile. Une fois passé discours de "winner" et autres camemberts, nous avons droit au spectacle de la conquête de l'Ouest américain vu par Buffalo Bill et Disney. Edifiant. En sortant, je me suis rappelé les dernières strophes de la chanson des Yarbirds : "One little Indian, Out looking for the sun. At six o'clock, the moon came out, Then there was none."


12 mars : Retour dans le bassin minier. Cap sur Mazingarbe. Une ville tout en longueur coincée entre Lens et Béthune. Point remarquable, une usine chimique adossée à un terril. N'allez pas croire que je veuille dénigrer cette commune mais ça pose le décor. C'est là, enfin à la salle des fêtes, que se déroule le festival Masters Of Rock. Aux commandes de ce concert improbable, puisque s'appuyant sur une sélection de groupes oeuvrant dans la reprise (mais du lourd, pas de la chansonnette), une bande de fous furieux qui écumaient et écument encore bon nombre de salles de concert en Europe. Z'ont la foi chevillée au corps, ces gusses. Je sais de quoi je parle pour les avoir fréquenté un certain nombre d'années. Alors ce concert, pour moi c'est un bain de jouvence.
Quand j'arrive, les hostilités sont déjà largement entamées, deux groupes ont bien chauffé le public... qui continue à rentrer dans la salle. Les organisateurs sont surpris par l'affluence. Ils espéraient faire 400 entrées, ils en feront plus du double. Du coup, certains riront jaune. Quand j'arrive près de la scène, c'est Crossroads qui en prend possession. Des vieux routiers du hard rock régional qui sont revenus à leurs premiers amours, le blues. Et plus particulièrement, celui de Rory Gallagher. Alain, le guitariste-chanteur est particulièrement inspiré et réussit parfois à retrouver la verve de l'Irlandais.
Dreadful Lemons prend le relais avec un hommage à Led Zeppelin. Durant près d'une heure les standards du Dirigeable défilent comme à la parade. Ça sonne, c'est propre mais ça manque d'âme.
Arrive la tête d'affiche. De vieilles connaissances que les zicos de Scottland. La section rythmique, l'un des guitaristes et le chanteur de Blackwhite (un p.. de bon groupe de hard du début des années 90 en France) qui se sont acoquinés avec Paul Ferreira (aka Paulo, ex-H Bomb) à la lead. Au programme, AC/DC, mais période Bon Scott, s'il vous plaît. Certes, ils ne poussent pas le mimétisme des "tribute bands" (groupes de reprises) anglo-saxon à reprendre les fringues et les poses du groupe. Ils n'en ont pas besoin. Leur truc à eux, c'est la sueur et la sincérité. Il n'y a pas trente six façons de jouer Whole Lotta Rosie ou Let There Be Rock. Tout est dans les tripes. Et pour ça, Scottland, vous pouvez leur faire confiance. La rythmique vous passe dessus comme un rouleau compresseur tandis que Paulo à la guitare et Eric au chant se chargent d'annihiler toute résistance. Mais on aime ça et on en redemande. Leur show passera à la vitesse de l'éclair. Voilà ce que c'est que de faire des photos de concert. Difficile de se consacrer au son et à l'image.

Eric, le chanteur de Scottland. Une gueule. Dans tous les sens du terme.


Thierry, le batteur de Scottland. En photo, on les oublie souvent ceux-là. Toujours au fond, cachés par les cymbales.


A la manière de. Un hommage à Ross Halfin (voir lien).

11 janvier 2006

Non Jeff, t'es pas tout seul

Car... Ils étaient venus, ils étaient tous là pour lui faire sa fête à Jeff Kino. Plus de 500 à être venus samedi dernier à Méricourt pour commencer l'année avec un sacré faiseur de mots, de rimes et de musique qui font du bien partout. Et comme il n'y a jamais de bonne fête sans de bons copains, Jeff avait invité les siens : les Mauvaises Langues, les Fatals Picards, Effi, 15 rue Corneille, les Revolvers Mahoué et l'inoxydable William Schotte. Ça a chanté à qui mieux mieux et à tue-tête jusqu'à une heure avancée de la nuit. L'ambiance était tellement bonne que je n'ai pu m'empêcher de sortir les boîtiers et de récolter quelques images de cette soirée mémorable.

Quand les Mauvaises langues s'y mettent, ça déménage!


15 rue Corneille, une surprise pleine de charme et d'humour


Jeff Kino, le fils caché de Pete Townshend?


Ambiance de scène


William Schotte, c'est du rock, c'est du roll, c'est du folk avec le goût du houblon des Flandres. A déguster sans modération.

Si vous souhaitez en connaître un peu plus sur les artistes présents à cette soirée, suivez les liens :
http://jef.kino.free.fr/
http://mauvaises.langues.free.fr/
http://www.fatalspicards.com/default.htm
http://tqaf.free.fr/schotte.htm
http://www.revolversmahoue.com/
http://www.15ruecorneille.com/

06 janvier 2006

Rétro : Février : Toute la musique que j'aime

Le mois le plus court de l'année m'a semblé durer une éternité. Le spleen hivernal a frappé fort. Heureusement, à la fin du mois, l'Escapade (la salle de spectacles d'Hénin-Beaumont) accueille Bernard Allison et Outsliders. Rien de tel qu'une bonne lampée de blues pour se réchauffer l'âme. Mes boîtiers sont de la fête. Ça tombe bien, Christophe Marquilly - chanteur/guitariste d'Outsliders - me demande si je peux faire une photo du groupe backstage. Le temps d'installer les flashes, et c'est déjà fini. Il faut dire que nous nous sommes installés dans les coulisses de bord de scène. La place y est mesurée et les passages fréquents. une vrai séance de ball-trap! En comparaison, les photos de concert, c'est le Club Med.

Un hommage déguisé au "Crawling Kingsnakes" de John Lee Hooker?


Une guitare en guise de carte d'identité. original, non?


Blue On Black.


Blues et joie de vivre font bon ménage.


Vite fait, bien (?) fait dans un coin des coulisses.

04 janvier 2006

Rétro : Janvier : Ils ont aimé

Allons-y pour un couplet d'autosatisfaction. Durant cette année 2005, deux de mes photos ont été primées. Et honnêtement, ça fait toujours plaisir.


Une fois revenu de Venise (voir dans les messages précédents), j'avais envoyé une petit sélection de cinq photos au CPS (Canon Professionnal Service). Surprise, l'image ci-dessus leur a manifestement tapé dans l'oeil. Canon l'a utilisé dans son catalogue 2006. Regardez page 102, rubrique des projecteurs. Et je suis prêt pour les dédicaces (Mais non, je déconne!!!).


Comme tous les ans, le Club de la presse Nord/Pas-de-Calais organise le concours de la photo qui servira à illustrer le pavé qu'est l'agenda des adhérents. En 2005, j'ai décroché le pompon avec une photo de Franck, le chanteur de Marcel et son Orchestre en concert à Liévin. Et vive le rock festif, canal chti!

03 janvier 2006

Rétro... Viseur

Vous pensiez y échapper? Eh bien non. Moi aussi je vais faire ma rétro. Pour ne pas faire comme tout le monde, je vais commencer ce petit saut spatio-temporel en décembre 2004. Un peu avant Noël, j'ai eu l'occasion de faire un reportage sur la société Domax, le leader européen du latex naturel de plaisir, autrement dit le seul fabricant français de poupées gonflables et de sex toys utilisant cette matière. Installée à Courcelles-les-Lens, à deux pas de l'ancienne usine Metaleurop, cette PME bénéficie d'une bonne renommée dans le milieu. Si la prise de vues a été sympa, par contre, l'odeur du latex chauffé... Beurk!

Et Domax créa la poupée gonflable.


Ultime vérification ou la traque de la fuite.


Dominique Berger, le patron de Domax, a le sens de l'humour et est un grand fan de James Bond.

Vieux motard que jamais

Et tous les ans c'est la même chose. On a beau prendre de bonnes résolutions, elles sont vite dissipées par les vapeurs d'alcool. Elles, elles ont du mal à se dissiper, par contre... Tout ça pour en arriver à la grande nouvelle, le scoop universel, l'info béton : nous sommes en 2006 depuis deux jours.
Du coup, comme je suis un garçon poli et bien élévé, je vous présente mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année du calendrier grégorien (c'est vrai que pour les autres, et ils sont nombreux, ça a un peu moins d'importance). Des voeux bien évidemment accompagnés d'une myriade de bonnes choses (santé de fer, succès aux examens, retour d'affection...) pour vous et pour les vôtres.
Pour illustrer ce passage calendaire, j'ai choisi deux images représentatives de notre région (le Nord/Pas-Calais). Enfin, ça n'engage que moi. Après, c'est vous qui voyez.


Un petit rayon de soleil, ça ravigote par le temps tristounet de nos contrées.


Une montagne? non, non. Un terril qui va bientôt faire parler de lui.