26 juin 2006

Le coup du chapeau d'Emilie

Mercredi soir, fête de la musique. Je pointe mon nez à l'Escapade d'Hénin-Beaumont qui propose un plateau "tribute" de haute tenue. Au menu : les Who, Led Zep et AC/DC (Bon Scott era). Après ça, vous me mettrez un café et l'addition. En me dirigeant vers le théâtre de verdure (une dénomination bucolique pour désigner un amphithéâtre de poche adossé à la salle de spectacle), je croise Emilie, la programmatrice des musiques des lieux qui officie à la pompe à bière. "Christophe, c'est la dernière bière que je te sers". Je n'ai pas arrêté la bière (ça se saurait), mais Emilie part vers des cieux plus cléments et moins septentrionaux. Mais elle nous a fait un sacré paquet-cadeau pour sa dernière.
The Qui ont donné le ton de la soirée avec des reprises délirantes, littérales et parfois complétement surréalistes de la bande à Pete Thownsend. Le chanteur pousse le mimétisme à mettre une veste à franges (??) très personnelle.
Dreadful Lemons ne change pas. Ce combo axé sur le duo Daniel Duez (guitare)/Claire Delaby (chant) écume les scènes en hommage au dirigeable (Led Zeppelin pour les intimes). La seule fois où je les avais vus, j'avais trouvé leur prestation sympa mais manquant d'âme. En évoquant ce concert, Daniel m'a dit que ce soir-là il était malade comme une bête et s'était fait opérer peu de temps après. Ces problèmes de santé étaient de l'histoire ancienne, mercredi soir. Le quatuor a balancé set carré puisant surtout dans le répertoire le plus "roots" de la bande à Page. Foin de "Rain Song" ou "Stairway...", la priorité était au rock binaire, primal, puissant. Scottland n'avait plus qu'à investir la place, elle était toute chaude.
Eric Fermentel et sa bande de furieux ont achevé le travail de brillante façon. Scottland est, à mon avis, l'un des très bons "tribute" à AC/DC et à Bon Scott. On retrouve chez eux, le plaisir de jouer qui existait chez les créateurs de "Highway To Hell". Il ne faisait pas chaud mais les Marshall du groupe auraient pu faire fondre la banquise. Let There Be Rock!!!!

Scottland


Scottland (bis repetita)


Roger Daltrey va être jaloux.


Scottland toujours.


Claire ou Robert?

24 juin 2006

C'est la fete au village...

Ben voilà... j'ai eu le malheur de me plonger dans mes archives et d'avoir un mal de chien à m'en sortir. Il faut dire que je me suis mis en tête d'appliquer des mots-clés à mes photos, histoire de faciliter de futures recherches. C'est bien joli tout ça, mais ayant négligé de le faire depuis des années, je me retrouve face à un tonneau des Danaïdes : Au plus j'en fais, au moins j'ai l'impression d'en faire. Du coup, ce blog ressemble à une friche industrielle (désolé pour l'image, mais ça, je sais à quoi ça ressemble). Pourtant, je ne reste pas scotché devant mon écran à faire défiler des photos. je sors aussi. Mardi dernier, mon camarade Christophe Marquilly m'ayant cru mort ou gagnant d'un super-loto (rayer la mention inutile) avait quand même réussi à me faire savoir qu'il allait faire chauffer les lampes de ses amplis à Wervicq-Sud. Avec en prime, un nouveau batteur et un nouveau bassiste et des nouvelles compos. Quand, j'ai vu la disposition de la salle, je n'ai pu m'empêcher de sourire. Tout le monde était assis, sauf l'habituel quarteron de piliers de buvette qui ramène des sous aux organisateurs. Avec son boogie-blues bien carré, Christophe (très bien aidé par ses acolytes) à réussi à faire décoller l'audience. En clair tout le monde s'est levé et ce n'était pas loin de rappeler le palais Saint-Sauveur aux plus anciens. That's rock'n'roll.

Attention, le trio se prépare.


Marquilly dans ses oeuvres


Marquilly dans ses oeuvres (bis)

15 juin 2006

Festival rime avec opale (et vice-versa)

Lundi 12. Il règne comme un petit air de canicule sur la région. Le mercure a allègrement dépassé les 30°C. Il y a de l'orage dans l'air. Malgré ces températures tropicales, le Club de la presse à Lille est un havre (relatif) de fraîcheur. Comme quelques collègues, je suis là pour la conférence de presse de présentation de la 30ème édition du Festival de la Côte d'Opale. Aux manettes de cette manifestation, un personnage incontournable dans le monde musical au Nord de Paris, Patrick Dréhan. Ce petit bonhomme discret est aussi le grand manitou du festival de jazz de Tourcoing et l'ami de bon nombre de pointures du jazz, du rock ou de la variété. Après nous avoir gratifié de quelques anecdoctes sur les éditions précédentes (un moment de magie de Miles Davis, la parano de Bob Dylan, une annulation catastrophique d'un concert de Cure...), Patrick Dréhan nous a fait sérieusement saliver en nous présentant le programme de l'édition à venir qui se déroulera du 1er au 23 juillet. Pour faire court, cela va d'Alain Chamfort à Robert Plant en passant par Popa Chubby. Si vous voulez vraiment tout savoir, rendez vous à www.festopale.cx, tout y est, tout est dit.

12 juin 2006

Instantanés d'un soir

Pour être franc, je garde un souvenir mitigé de cette première de "Conditions humaines" dans un Zénith. L'accrochage de l'expo a été une galère, un des tirages s'est volatilisé pendant l'entracte (Merci les fans), l'ambiance était un peu moins chaleureuse qu'à Sallaumines. Hormis ça, le public a plébliscité Pietra et toute la troupe, mon filleul et ma nièce ont pu découvrir l'envers du décor (Merci Amélie) et j'ai découvert d'autres points de vue. Ça aurait pu être pire...

Erci Valentin, le maître des lumières.


Derniers réglages avant l'entrée du public.


Un final émouvant.


Un oeil noir vous regarde.


La noirceur de la mine devient soudain réalité sur la scène du Zéntih.

"Conditions humaines" entre dans l'arène

Jeudi 1er juin. Je prends la direction du Zénith de Lille. Le lendemain va avoir lieu la première représentation de "Conditions humaines" dans un Zénith. du coup, une grande partie de l'infrastructure scénique passe à la taille xxl. Et les coulisses s'apparentent plus à un concert de rock qu'à un spectacle de danse classique (le spectacle, pas la danse). Je retrouve toute la troupe qui est déjà à pied d'oeuvre. Les techniciens ne comptent plus les heures à résoudre les problèmes posés par les nouvelles dimensions de la scène. Les danseurs savent, pour leur part, que le physique va être mis à rude épreuve. Comme me le confie Yoann : "Là, on est crevé". Et ce n'est qu'une mise en bouche...

Drôle d'endroit pour une répét'.


Les coulisses du Zénith de Lille. Vous avez dit clinique?


Comme une sensation d'espace inifini.


Changement de point de vue, et l'on perçoit le spectacle autrement.


Pietra est attentive au moindre détail. Il faut dire que le challenge est de taille.

A la suite d'un incident technique...

... je n'ai pas pu effectuer de mise à jour durant quelque temps. En fait, je n'arrivais plus à récupérer mes archives. Un peu gênant, pour ne pas dire carrément emm... L'informatique ayant décidé de fonctionner à nouveau normalement, je vais pouvoir continuer mon diaporama vénitien. Vous en voulez encore? C'est parti.

San Giorgio Maggiore vu du vaporetto. Une autre façon de vivre les transports en commun.


L'entrée du Caffé Florian sur la place Saint-Marc. Être ouvert depuis 1720, forcément ça laisse des traces.


Non loin du Pont des soupirs, la circulation des gondoles à l'heure du touriste (heure de pointe en vénitien).


Jeu de reflets dans une ville d'eau.


Un portrait de Mao sur la façade d'un palais vénitien (le palazzo Cavalli-Franchetti), ça donne tout de suite un cachet...