26 juillet 2006

Ça sent les vacances...

Week-end à la mer pour trouver un peu de fraîcheur. J'en profite pour joindre l'utile à l'agréable et à couvrir la fin du festival de la Côte d'Opale. Kyle Eastwood (du jazz avec une bonne dose de soul) le samedi au Touquet et le final à Boulogne-sur-Mer avec Urban Sax, le dimanche. On va un peu lever le pied dans les jours qui viennent.




C'est cadeau

Scottland était en concert, vendredi soir, à St Pol-sur-Ternoise. Spécial dédicace à Fabienne et Dominique.




C'est quand l'hiver?

Comme la plupart d'entre nous, j'ai la désagréable sensation, depuis plusieurs jours, de connaître la vie d'un petit pois à l'étuvée. Ramollissant et anesthésiant. Pour faire des photos, ça passe encore. Mais dès qu'il s'agit de se mettre devant l'ordinateur, c'est beaucoup moins enthousiasmant. Du coup, les images s'accumulaient sur le disque et le blog était muet. Avant le retour à une condition climatique normale (selon Sainte Météo), j'ai décidé dans un dernier sursaut de courage de mettre en ligne la fin du Festival de la Côte d'Opale. Vous verrez donc Pierre Grimaud (bassiste de Jean-Louis Aubert et chanteur à ses heures), Raphaël, Kyle Eastwood (le fils de son père et bassiste doué de surcroît) et le final des impayables Urban Sax. En bonus, quelques images d'un concert de Scottland, vendredi soir. C'est la rubrique, où je vais mes potes iront (à moins que ce ne soit le contraire...)


T'as le look, coco.

Avec un petit coup de pouce du hasard.


Ouvrir pour Raphaël seul en scène avec une guitare, voilà un exercice casse-gueule. Pierre Grimaud s'en est bien tiré.

13 juillet 2006

Cali rafle la mise

Le Kurssal de Dunkerque est à deux pas (physiquement parlant) du Casino. Lundi soir, Clarika et Cali ont fait sauter la banque et ont livré, pour l'instant, le meilleur concert de cette 30ème édition du Festival de la Côte d'Opale. Clarika et son melting-pot musical (à ne pas rater un surprenant medley allant de "la Salsa du démon" à "Antisocial") ont bien chauffé le public pendant plus d'une heure. Plutôt rare qu'une première partie puisse s'exprimer aussi longuement.
Si le hors-d'oeuvre était inattendu, le plat de résistance était roboratif et explosif. Sur scène, Cali m'a fait irrésistiblement penser à ces showmen qui se métamorphosent une fois sur les planches. Il est de la lignée des Jagger, Angus Young. Leur enthousiasme vous emporte comme une lame de fond. Une belle grande claque popur un concert torride. Le bonhomme est un méridional et la chaleur, ça le connaît.

Clarika, c'est fin. Ça se mange sans fin.


Public chéri, mon amour.


Bizarre, vous avez dit bizarre?


Bizarre, vous avez dit bizarre? (bis repetitat)


Généreux et sincère, Cali est un phénomène de scène.

Coup de tetes (raides)

Faire venir les Têtes Raides en concert à Boulogne-sur-Mer un soir de finale de Mondial de foot, avec l'issue que l'on connaît, ça relève de la prémonition. Par contre, ce qui relevait de la gageure, était d'organiser un concert deux heures avant le coup d'envoi alors que les jardins de Nausicaa (à deux pas des Magic Mirrors) étaient noirs de monde. Mais les Têtes Raides n'en ont eu cure et ont fait un concert de "crève-la-faim". Ils ont tout donné pour le public (pas si clairsemé que ça) qui avait délaissé l'appel du ballon rond. Une belle mise en jambes pour leur fête aux Francos de la Rochelle prévue à la fin de la semaine.



Quand le spectacle n'est pas que sur la scène.


Dimanche soir à Boulogne-sur-Mer, c'était aussi l'actualité.


Que ne ferait-on pas pour l'enfant du pays.

12 juillet 2006

The blues is in town

Pour mon second concert dans le cadre du Festival de la Côte d'Opale, j'ai retrouvé une vieille connaissance. Enfin, façon de parler. Car j'avais eu l'occasion de voir Popa Chubby (c'est de lui qu'il s'agit) en 2000, pendant la tournée "How'd a white boy get the blues?". D'une Strat encore plus usée que celle du défunt Rory Gallagher, le kid de Brooklyn a su tirer la quintessence pour faire parler "toute la musique qu'il aime". Pour ajouter à l'ambiance club à l'américaine, les organisateurs ont eu la judicieuse idée d'installer une rotonde en bois sur le parvis de Nausicaa à Boulogne, dénommée Magic Mirrors. Un lieu intimiste et chaleureux pour des concerts qui ne le sont pas moins. A l'image d'un Popa Chubby très en verve et manifestement inspiré par le bon air de la Côte d'Opale. Ça change un peu des relents d'oxyde de carbone de la Grosse Pomme.

Usée, peut-être, mais vintage.


Les pionniers du blues peuvent reposer en paix, la relève est assurée.


Faut aller la chercher cette foutue note bleue.

Grosse fatigue

C'est clair, net et définitif : je n'aime pas la chaleur. Et ces temps-ci, je suis gâté. Résultat, le blog ressemble au désert de Mongolie. Et pourtant, avec le Festival de la Côte d'Opale qui bat son plein, il y a de quoi faire. J'ai donc pris mon courage à deux mains pour vous proposer un parcours photo du Festival. En attendant ce soir et le concert de Robert Plant. Rock'n'roll!!!!

Premier concert du festival, l'affiche régionale des Blaireaux et des Mauvaises Langues. Au Nord, y'a pas que les corons.


Les Blaireaux sont drôles, incisifs et savent, à l'occasion, prendre la pose.


Les Mauvaises Langues, une valeur sûre en devenir de la chanson française.


Philippe, le frontman des Mauvaises Langues.


C'est beau un théâtre la nuit (Théâtre municipal de Calais).