21 novembre 2006

A la demande générale...

Une nouvelle rafale d'images du Sam blues festival. Et pourtant, je ne me sentais pas particulièrement inspiré... Y'a des jours comme ça.
Quand TT, le batteur de Hot Chickens voit rouge (ah, ah, elle est bien bonne celle-là!)
Une image faite "à l'arrache" du bar. C'est un endroit stratégique pour tout photographe qui se respecte.

Rock'n'Roll!!!!!!

Old Man en pleine lumière.

Eh oui, tout arrive. Même un rang d'oignon sur ce blog. On aura vraiment tout vu.

19 novembre 2006

Les enfants de la Télé...

C'était vendredi soir à Méricourt. Rassurez-vous, Arthur n'était pas là. En fait, la Télé, ce n'est pas toujours "les étrange lucarnes" selon le mot du regretté Yvan Audouard . C'est aussi la Fender Télécaster une guitare de légende, celle qu'on surnomme "Mother of 'em all" aux USA. Elle a été la reine de la première soirée du Sam Blues Festival dans les mains de Didier Bourlon (Hot Chickens) et de Fred Chapellier (Neal Black).La Télé n'a jamais été une fan du politiquement correct. La preuve.

Avant d'en arriver là, Old Man s'est chargé de la mise en bouche. Avec deux heures de répet' au compteur, ce trio de reprises blues-boogie-rock a honorablement tiré son épingle du jeu et même rameuté les habituels piliers de bar. Si c'est pas un signe, ça...Old Man. C'est "Psycho Daisies".

Quand Hot Chickens a investi la scène, c'était carrément "Retour vers le futur". Fans d'Eddie Cochran, Chuck Berry et autres Elvis, réjouissez vous, "rock'n'roll is still alive and well". Alternant reprises et compos persos, les trois compères ont foutu le feu au Centre Max-Paul Fouchet. De l'énergie avec une bonne dose de spontanéité, de la maestria allié à un vrai sens du spectacle, il n'en fallait pas plus (excusez du peu) pour que le public soit aux anges et en redemande.Hot Chickens. La claque de la soirée.

Changement d'atmosphère avec Neal Black. Son "high voltage Texas boogie" était attendu. Mais, apparemment, ce genre musical ne fait pas très bon ménage avec le Beaujolais nouveau. Neal Black avait mis le pilote automatique et si ses chorus étaient bien ficelés, tout cela manquait d'âme. Du coup, c'est Fred Chapellier, le guitariste du backing band qui a attiré tous les regards. Et le bouge est foutrement doué pour faire chanter sa Télécaster. On est pas loin de la verve et de la fluidité d'un Jean-Michel Kajdan. S'il passe près de chez vous, ne vous privez pas d'aller passer un bon moment.Neal Black.
Fred Chapellier. La surprise de la soirée.

Pour en savoir plus : monsite.wanadoo.fr/hot-chickens
www.fredchapellier.com

15 novembre 2006

When the blues is in town...


Elle sera l'une des reines des deux soirs.

Cap sur Méricourt, vendredi et samedi soir pour la 12ème édition du Sam Blues Festival. Pour le programme, lisez ce qui suit :
Vendredi : Old Man (le blues de chez nous), Hot Chickens et Neal Black.
Samedi : El Diablo (tribute to ZZ Top), Back to the roots et Marvellous Pig Noise.
Tout ça se déroulera au centre Max-Paul Fouchet à 20h30 pour les deux soirs. Pour les tarifs, ça reste très abordable : 15 € et 10 € pour les adhérents, demandeurs d'emploi et étudiants.

12 novembre 2006

Comme un air de bayou

Vendredi soir, Billy-Montigny (riante cité du bassin minier) avait un petit air de New Orleans. La bande à Xavier Damoisy, Revival, était dans les murs de l'Espace Delfosse.
Ça, c'est de la programmation judicieuse. Avec le froid qui nous est tombé dessus depuis quelques jours, toutes les occasions pour se réchauffer sont les bienvenues. Alors, Revival en concert à deux pas de chez moi, je suis preneur. Avec ce groupe, pas de prise de tête. Du Creedence, que du Creedence, rien que du Creedence Clearwater Revival. Du rock qui swingue, une musique qui porte en elle la chaleur, la moiteur du bayou de la Louisiane. Pendant plus d'une heure et demie, Xavier et ses potes ont revisité l'oeuvre de John Fogerty et ont fait monter la température au fur et à mesure du concert. Le tout sans prétention et sans autre but que de passer un bon moment. "Laisse le bon temps rouler", comme on dit à la Nouvelle-Orléans. Revival a parfaitement compris le message et sait le faire passer."Fame fifteen minute long", a dit un jour Andy Warhol. A la fin du concert, deux soeurs voulaient à tout prix que je les photographie. Voilà qui est fait et en plus, on les voit. C'est beau le progrès.