23 février 2009

DR m'a tuer ?

Pas encore, mais en tout cas, il essaye. Pour ceux qui ne seraient pas au fait des us et coutumes photographiques, la mention DR accolée à une photo signifie "Droits réservés". Ce qui veut que la publication ne connaît pas l'auteur de la photo et lui réserve donc ses droits d'auteur quand il se manifestera. Ça c'est la théorie. En pratique, bon nombre de publications (papier ou sur le Net) généralise l'usage de cette mention... afin de ne pas payer les droits d'auteur ou d'en retarder le règlement. Il n'y a pas de petites économies. Pour lutter contre cette dérive et alerter les pouvoirs publics de cette situation qui lèse un nombre de plus en plus important de photographes, l'UPC (Union des photographes créateurs) avait lancé, dans le cadre de la préparation de son congrès, l'idée d'une pétition/exposition/livre ayant pour thème l'utilisation abusive du DR. L'initiative a rencontré un succès certain puisque près de 1700 photographes ont répondu à l'appel. Comme il fallait bien choisir, l'UPC a retenu 101 photos. Votre serviteur en fait en partie. Avec l'image ci-dessous...

Encore merci au modèle qui s'est prêté de bonne grâce à ma lubie.

Quel chahut ! 2

Encore une sélection d'images du carnaval de Dunkerque.
Rigodon encore, rigodon toujours...
Déguisements à tous les étages.

Harengs en vue !
Après l'effort, le réconfort.

Quel chahut !

Hier, j'ai mis le cap sur Dunkerque pour l'un des temps forts du carnaval, le jeter de harengs. Cette tradition qui se perd dans la nuit des temps consiste à tenter (pour ceux qui sont au pied de l'hôtel de ville) de récupérer les harengs saurs jetés par les élus du balcon. Pour se mettre en jambes, les carnavaleux précédés par la bande des Pêcheurs, font un tour dans la ville. C'est haut en couleurs, ça chahute gentiment jusqu'à l'arrivée devant l'hôtel de ville où là, ça devient carrément sportif. Une belle occasion, pour moi, de tenter de sortir quelques photos de ce joyeux foutoir.
Le carnaval de Dunkerque, c'est toujours haut en couleurs.
Chaud devant, un vol de harengs est imminent...
Les traditionnelles ombrelles des carnavaleux, comme des vigies dans la foule.
Le rigodon sur la place Jean Bart.
Comme si de rien n'était...

18 février 2009

Du blues en dentelle... De la dentelle de blues 2

Encore quelques images d'Ana Popovic en concert samedi dernier à Billy-Montigny.
I've got a feeling (remember the Fab Four).
Coen Wolters, élevé au biberon SRV.

Discret dans son coin, le claviériste d'Ana Popovic est néanmoins un élément essentiel du son de la belle.
Un peu de flou, ça fait pas de mal.

17 février 2009

Du blues en dentelle... De la dentelle de blues

Ils nous avaient gâtés samedi soir, Pierre Failly et Francis Gallet, les boss de Blue Box, avec une affiche alléchante. Coen Wolters et la ravissante Ana Popovic pour un show qui a tenu toutes ses promesses à l'espace Delfosse de Billy-Montigny. Bon, pour être franc, Coen Wolters, je connaissais pas trop... Enfin pas du tout. Son trio tourne comme un bon gros V8 lancé à l'assaut d'un highway. Et les références à Stevie Ray Vaughan sont limpides. Il a dû tomber dedans quand il était petit, Coen Wolters...
Avec la vedette du jour, changement de style. Si on reste - évidemment - dans le blues, Ana Popovic ne dédaigne pas s'aventurer dans le funk, la soul voire le rock (cf une reprise d'un morceau méconnu de Clapton "Hungry"). Sa voix chaude et légèrement éraillée lui permet ces incursions avec un réel bonheur. Côté guitare, bon nombre de spectateurs ont dû rêver d'être réincarnés en Stratocaster passant dans les mains de la belle. La bougresse sait se servir de sa six-cordes et pas seulement pour prendre des poses. Ça joue, ça envoie du bois et Ana est bien aidée en cela par un backing band redoutable, avec une mention spéciale au bassiste et au clavier. Cerise sur le gâteau, le concert s'est achevé par un boeuf gorgé de feeling avec Coen Wolters, dont c'était l'anniversaire. Il a eu un cadeau qu'il n'est pas prêt d'oublier...
Plein les yeux...
Coen Wolters aime partager son amour de la note bleue.
Back in the seventiesQuand le rouge est mis...
Basse/guitare, un sacré duo.