12 juillet 2006

The blues is in town

Pour mon second concert dans le cadre du Festival de la Côte d'Opale, j'ai retrouvé une vieille connaissance. Enfin, façon de parler. Car j'avais eu l'occasion de voir Popa Chubby (c'est de lui qu'il s'agit) en 2000, pendant la tournée "How'd a white boy get the blues?". D'une Strat encore plus usée que celle du défunt Rory Gallagher, le kid de Brooklyn a su tirer la quintessence pour faire parler "toute la musique qu'il aime". Pour ajouter à l'ambiance club à l'américaine, les organisateurs ont eu la judicieuse idée d'installer une rotonde en bois sur le parvis de Nausicaa à Boulogne, dénommée Magic Mirrors. Un lieu intimiste et chaleureux pour des concerts qui ne le sont pas moins. A l'image d'un Popa Chubby très en verve et manifestement inspiré par le bon air de la Côte d'Opale. Ça change un peu des relents d'oxyde de carbone de la Grosse Pomme.

Usée, peut-être, mais vintage.


Les pionniers du blues peuvent reposer en paix, la relève est assurée.


Faut aller la chercher cette foutue note bleue.

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