01 décembre 2008

L'envol

Il y a deux ans que j'ai fait connaissance de François Przybylski. Il venait de faire une entrée timide au sein de la Compagnie Pietragalla pour la création de "Conditions humaines". Depuis, le gaillard a pris de l'épaisseur et a commencé a prendre son envol. Samedi soir à la MAC de Sallaumines, François a continué la mutation de la chrysalide en papillon avec deux spectacles "Trop.peu" et "4 murs 1 porte", cette dernière étant une chorégraphie de Poundo Gomis à laquelle elle participe. Si pour cette chorégraphie, on reste dans un spectacle de facture classique, "Trop.peu" est un OVNI concocté par François, le vidéaste Jean-Louis Accettone et le dessinateur (NDR : c'est réducteur mais juste. Car le bonhomme est aussi infographiste, musicien, spécialiste de l'animation et bien d'autres choses encore) Sébastien Naert. Une façon originale et un peu barrée de créer le don d'ubiquité par la grâce de l'animation et de la technologie. Le tout en direct, François créant au fur et à mesure une chorégraphie s'adpatant aux images... où ses doubles sont déjà en scène. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizzare...




Unplugged... Plugged... Que du bon (suite et fin)

Encore quelques images glanées lors du concert Christophe Marquilly/Innes Sibun.


Un Christophe Marquilly intimiste, c'est pas courant.
Innes Sibun, toujours au plus près du public.

Unplugged... Plugged... Que du bon

L'avantage des concerts organisés par Blue Box, c'est qu'on a toujours des surprises. Musicales, souvent. Géographiques, aussi. Faire, vendredi soir, une affiche Christophe Marquilly/Innes Sibun... à Ecourt-Saint-Quentin, fallait oser. Ça n'empêche pas de retrouver de vieilles connaissances et de passer un bon moment.
Christophe Marquilly s'est chargé d'ouvrir les débats d'une façon un peu inhabituelle. Seul à l'acoustique pour présenter des extraits de son nouvel album "Rien n'est joué" qui devrait voir le jour le 13 février 2009. Eh oui, un vendredi. Supertitieux, le Christophe ? Côté musique, le style brut de fonderie de Stocks laisse place à un feeling plus bluesy et à un jeu plus réfléchi. C'est ça la maturité.
Même si Christophe Marquilly avait fini sur quelques standards de Stocks pour chauffer le public, la transition avec le "blitz" d'Innes Sibun a quand même été raide. Avec sa bande de furieux et une Les Paul déchaînée, Innes Sibun a d'emblée donné la tonalité du concert. Un rock bluesy graisseux revendiquant ouvertement les influences de Rory Gllagher mais surtout de Jimmy Page. Quand on insère le break final de "How Many More Times" dans une compo, il ne faut pas être rock critic diplômé pour comprendre la vénération d'Innes au maître du Dirigeable. Il y a pire comme références...
Christophe Marquilly : toujours plus haut... sur le manche.
Innes Sibun la recherche de la note bleue. Le calme avant la tempête.