26 octobre 2006

Je reviendrai...

Il est comme ça, Da Silva. Bien après la fin du concert d'hier soir, à l'Escapade, tout en sirotant une bière et en discutant avec ses fans, il lâche - l'air de ne pas y toucher : "J'ai bien aimé ce concert, le public était bien, j'ai mis le feu... Je reviendrai". Ce n'était pas des paroles en l'air.
Sur la scène comme dans la vie, Da Silva respire la sincérité. On sent qu'il n'aime rien tant que de se faire porter par le public après s'être mis à nu devant lui. Car son univers musical tient de l'introspection. A croire que les concerts lui servent de thérapie. Lightshow épuré, musique pointilliste (si, si, ça existe), vague à l'âme persistant dans les textes, tout cela n'incite pas à la franche rigolade. Mais Da Silva sait capter son auditoire entre les morceaux et propose de nouvelles chansons inédites pour le plus grand plaisir des fans qui ne s'attendaient à pareil cadeau. Du coup, le dialogue entre l'artiste et son public fonctionne pleinement, les musiciens se chargeant de faire prendre la mayonnaise. Et au fil du concert, l'osmose s'est réalisée et tout le monde est sorti ravi de la salle. Et si Da Silva n'a pas fait de rappel au bar de l'Escapade, il a beaucoup parlé avec le public, dans une conversation à bâtons rompus comme on peut en avoir dans un bistrot. On parle de tout, de rien; on refait le monde et au moment de se quitter on promet de se revoir. Reviens quand tu veux, Manuel, la porte te sera toujours grande ouverte.

Une complicité forgée au long des routes et de la scène.


Da Silva aime son public qui le lui rend bien.


Instantané d'un regard malicieux.




L'histoire d'une vie sur la peau?

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