18 février 2007

Pendant la campagne, la casse continue...

Depuis le début de l'année, je participe en tant qu'intervenant à un projet artistique au lycée Béhal de Lens. Tous les jeudis, je me retrouve dans ce lycée pour apporter ma modeste contribution au projet d'élèves de seconde. Jeudi dernier, au lieu des deux heures habituelles, le cours a été réduit à une heure. En effet, les enseignants et les parents d'élèves appelaient à un mouvement de débrayage pour protester contre la suppression d'une vingtaine de postes dans le lycée dès la rentrée prochaine.
En discutant avec les profs, je me suis rendu compte que leur mécontentement n'était pas (comme certains politiques se plaisent à le dire) catégoriel, mais qu'ils sont profondément inquiets pour l'avenir de leurs élèves et de celui de l'Education nationale. Le lycée Béhal est dans un bassin de population très défavorisé. Les situations familiales et sociales critiques sont légion dans l'établissement. La réponse trouvée par l'administration passe par une suppression de moyens humains. Et comment ça se passe à Neuilly-sur-Seine?

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