20 février 2006

Conditions humaines : Anatomie d'une scène

Lundi 20. En fin de matinée, ça dissèque sec. Pietra et Julien détaillent différents tableaux avec les danseurs concernés. C'est la traque à l'imperfection. Après avoir passé en revue un ballet des filles et la vie dans le coron, nos deux chorégraphes s'attaquent au pas de deux de François et Véronique. Quelque chose cloche. Véronique semble manquer de confiance en François dans certains mouvements. Une appréhension bien compréhensible quand il s'agit de se laisser tomber de tout son long sur son partenaire. Julien se tranforme en pédagogue pour donner le mode d'emploi physique et vaincre les dernières réticences. Assis dans un coin de la salle, Eric - le directeur technique, n'en perd pas une miette. La mise en place des décors et la lumière sont de son ressort. Il est venu prendre la température et vient se faire une idée plus précise et concrète de l'espace scénique et de son occupation par la troupe.
Dans l'après-midi, la troupe reprend des enchaînements de tableaux. De l'éxubérance du banquet au chaos de la catastrophe, la mécanique de la création se met en place sous nos yeux. Quelques erreurs, quelques hésitations se produisent encore ici ou là, mais le travail de tous s'avère payant. La fluidité commence à être au rendez-vous. Reste à savoir ce qu'Eric nous concoctera sur le plan de la lumière. C'est dur d'être patient.

La lente avancée de la berline chargée de morts.


La sortie du banquet vue par François.


Pour Véronique, c'est la démonstration par l'exemple.


Sous le voile noir.


La danse, un art qui s'inscrit dans la chair. Au sens littéral du terme.

Aucun commentaire: