27 avril 2006

Les Enchanteurs : Le grand final

Les meilleures choses ont une fin. Vendredi dernier, "Tous debout" a dignement clôturé la 7ème édition des Enchanteurs, à Noyelles-Godault. Avec, comme à l'accoutumée, une affiche éclectique tendance "auberge espagnole". Au moins, il y en avait pour tous les goûts. Urban Bronx (les petites soeurs des Tambours du Bronx?) ont donné un ton offensif et métallique à la soirée. Y allait y avoir du rythme.
Même s'ils font dans le style musette/jazz manouche, Szgaboonistes sont restés dans le tempo d'ouverture. On n'était pas là pour faire du tourisme. Ce qui a permis au guitariste de faire étalage de sa maestria. Impressionnant. Quartier français puis Lulu ont pour leur part emmené le public vers des rivages plus calmes. De la country aux forts accents du bayou suivie d'une chanson française subtile et intelligente, il n'y avait rien de tel pour se détendre les neurones. Après cette séance de relaxation, le public était prêt à accueillir Parabellum. Ces dignes représentants du punk rock n'ont fait ni dans le détail, ni dans la dentelle. Et ça a été un vrai bonheur. 45 minutes toutes guitares dehors, avec en prime la chanson de Saturnin! Toute mon enfance passée à la moulinette rock, yeah!
Changement d'ambiance avec Trans Global Underground. Ce combo british dans la mouvance d'Asian Dub Foundation a balancé à un public médusé et ravi une musique à la frontière de la world et de l'électro. Sitar, percus, guitares et batteries, ça faisait une sacrée mayonnaise qui a bien pris. Mon Côté punk s'est chargé de la fermeture du festival. Cette grande famille du métissage muscial a été fidèle à elle-même, chaleureuse et déjantée. Un vrai feu d'artifice scénique. La Star Ac peut en prendre de la graine. Pour ceux qui souhaiteraient voir un peu plus d'images des Enchanteurs, allez faire un tour, lundi 1er mai, au salon du livre d'expression populaire et de critique sociale d'Arras. Droit de Cité y aura un stand. Allez leur faire un petit coucou, ça leur fera plaisir.

Les Tambours du Bronx au féminin. Vive la parité.


Lulu, tout en finesse.


Si vous aimez le métissage, Trans Global Underground est fait pour vous.


Mon Côté punk, c'est toujours des surprises sur scène.


La bande à Schulz (Parabellum) a toujours la pêche après toutes ces années passées sur la route.

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